Abeille noire

L’Abeille noire

abeille noire, abeille localJe travaille uniquement avec des abeilles locales, abeille noire (Apis mellifera mellifera) peut-être un peu moins productrice mais bien adaptée au terroir depuis des millions d’années. Je ne recherche pas la production à outrance! Je gagne plus d’argent avec l’abeille noire car j’ai moins de traitements par ruche et moins de mortalité; C’est une abeille rustique. Effectivement elle produit moins que d’autres races d’abeilles. Pourquoi changer ce que la nature a fait depuis des millions d’années autour de moi. Les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Nous produisons avec ces abeilles plusieurs miels de haute montagne de 1200 m à 2080 m d’altitude dans les Pyrénées, ainsi que du baume à lèvre ou des pots de miel pour vos invités. 

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Hivernage de l’abeille noire

Tous les auteurs sont d’accord sur les excellentes capacités d’hivernage de l’abeille noire, même dans des conditions extrêmes. Si la taille de la colonie est modérée tout au long de la saison, l’hiver, la grappe est petite et très compacte. En corollaire à leur couvain limité, on observe chez ces abeilles une grande longévité et une parcimonie dans la consommation des provisions. Ces colonies ont donc des chances de survie élevées avec un minimum d’aide. Evidemment, plus elles s’aventurent vers le nord, plus les risques de disparition hivernale augmentent. MÖBUS, conseiller apicole du nord-est de l’Ecosse, rapporte qu’un apiculteur du sud d’Aberdeen (57°9’N, 2°6’W) a perdu 850 colonies sur 1000 en 1979. En 1986, un apiculteur d’Edimbourg (55°57’N, 3°12’W) a perdu 780 colonies sur 800 (comm.pers.). Cependant, on ne spécifie pas si les victimes du désastre étaient des abeilles noires ou des abeilles importées en lignée pure ou des métisses à peine adaptées. Une sélection naturelle en faveur de l’abeille indigène pourrait expliquer que les populations d’abeilles de l’Angleterre du Nord et d’Ecosse sont restées essentiellement noires en dépit d’importations répétées de l’étranger. D’autre part, on a rapporté d’excellents résultats d’hivernage de carnica au centre de la Norvège et aussi en Finlande avec des italiennes sélectionnées (il faut cependant les gérer de manière appropriée). Les controverses concernant les possibilités d’hivernage des différentes races et écotypes choisis sont toujours d’actualité et des données expérimentales sont encore nécessaires pour apporter une réponse générale. Physiologiquement, les abeilles d’hiver sont différentes des abeilles d’été. Elles ont accumulé des protéines, des graisses et une substance appelée biopterin dans les glandes nourricières et le corps graisse-protéine dans l’abdomen. Il semble que les capacités du rectum à accumuler de grandes quantités de fèces soient améliorées par une production accrue de catalase par les glandes rectales en automne. Cette capacité est deux fois plus importante chez les abeilles du nord de la Russie que chez celles du sud. Ces dernières n’augmentent pas leur production de catalase en automne comme le font les abeilles nordiques, même quand les abeilles observées au sud proviennent du nord (RUTTNER 1988). On admet en général, tant en Angleterre que sur le continent, que le miel de bruyère ne convient pas comme nourriture d’hivernage. Si c’était vrai, il serait difficile d’expliquer la survie, ou même l’existence, d’abeilles sauvages dans les zones à bruyères.

Caractères morphologiques de lʼabeille noire

Au 19e siècle, la situation était très simple pour les spécialistes apicoles : on pouvait, sans risquer de se tromper, considérer qu’une abeille noire ou foncée, quelle qu’elle soit, était de la race noire européenne Apis mellifera mellifera. Son nom l’indiquait : abeille brun-noir ou abeille commune, zwarte bij en Hollande, abeille sombre (dark bee) en Angleterre, abeille noire en France, Belgique, Allemagne, nigra en Suisse. Même dans une région toute différente, en Sicile par exemple, on a décrit sans hésitation une abeille noire appartenant à cette race nordique. D’autre part, à cette époque, toute marque jaune sur l’abdomen constituait une preuve de métissage. A tort, les apiculteurs se basent encore aujourd’hui sur la couleur pour classer les abeilles. Ensuite, on a commencé à importer, surtout dans l’ouest et le centre de l’Europe, non seulement des reines italiennes (de plusieurs régions) mais aussi des reines des deux autres races foncées de la zone tempérée, la carniolienne et la caucasienne. Dès ce moment, les métisses sont devenues beaucoup plus communes, mais ces nouvelles métisses étaient toutes sombres et quasi indétectables par la couleur malgré leur évidente irritabilité et leur agressivité, habituelles dans les croisements de la noire avec une autre race. Il est devenu indispensable de trouver d’autres caractéristiques qui permettraient de reconnaître l’abeille noire à coup sûr.